Les associations anti-IVG, groupuscules religieux prônant un fondamentalisme arriéré, ne peuvent aujourd’hui plus dissimuler leur prosélytisme sur internet.
Qui sont les anti-IVG ?
Mouvance ultrareligieuse, les anti-IVG sont principalement regroupés autour de la chrétienté : catholiques, évangélistes et autres déchets de l’humanité se fédèrent pour imposer leur obscurantisme sur la condition de la femme. De – trop – nombreuses associations se revendiquant de ce « dogme » existent en France, le fondement même de leur idéologie repose sur une soumission totale de la femme selon les préceptes d’une morale religieuse désuète et totalitaire.
Les politiques ne sont quant à eux pas en reste sur la question de la « lutte contre l’IVG ». Ainsi, plusieurs personnalités ont exprimés ouvertement leurs positions sur la question : Philippe de Villiers et Christine Boutin sont de ceux-là. Leurs positions ? Rendre illégale, par l’ingérence religieuse, le droit des femmes sur leurs propres corps !
La fourberie, un mode de fonctionnement chez les anti-IVG
Qu’est-il donc reproché aux obscurantistes anti-IVG ? Au-delà de leur seule existence, Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes défend l’idée qu’« Il n’est pas tolérable que, sur Internet, première source d’information pour les femmes confrontées à une grossesse non désirée (…), sévissent des militants anti-IVG qui avancent masqués, sur des plates-formes d’apparence neutre et objective, calquées sur les sites institutionnels ».
« Il n’est pas tolérable que, sur Internet, première source d’information pour les femmes confrontées à une grossesse non désirée (…), sévissent des militants anti-IVG qui avancent masqués, sur des plates-formes d’apparence neutre et objective, calquées sur les sites institutionnels » Laurence Rossignol
Ce discours est sans ambiguïté, les anti-IVG cherchent à tromper les femmes avec de fausses informations dans le seul but d’imposer une morale religieuse arriérée et liberticide. C’est à travers de nombreux sites internet, reprenant le modèle des structures institutionnelles, qu’ils agissent pour contrôler le corps des femmes.
Le délit d’entrave à l’IVG : le mensonge – enfin – mis à l’amende
Les parlementaires ont votés jeudi 16 février 2016 une loi visant à pénaliser le délit d’entrave à l’IVG. Celle-ci a pour objectif d’empêcher les associations et autres organisations religieuses de poursuivre la diffusion de mensonges en matière d’avortement.
Habituées à pourrir l’existence de l’humanité, des voix se sont élevées pour protester contre cette avancée fondamentale pour le droit des femmes. Ensembles, ces déchets réclament d’ores et déjà l’abolition de cette loi qu’il juge contraire à la liberté d’expression. A cet argumentaire bancal, opposons les propos de Laurence Rossignol : « Chacun est libre d’exprimer son hostilité à l’avortement mais la liberté d’expression ne saurait se confondre avec la manipulation des esprits ».
L’obscurantisme religieux ne peut contrôler nos vies !