Amnesty Internationale a dévoilé le 30 novembre 2016 un rapport édifiant concernant de « nombreuses violations de droits humains dans les plantations indonésiennes ».
Il est fait état dans celui-ci de la dangerosité critique concernant les conditions de travail (et de vie) dans les plantations d’huile de palme. La forme de servitude mis en lumière pas Amnesty Internationale ne s’applique pas qu’aux seuls adultes. Il est aussi fait mention de la – désolante – persistance de l’ exploitation des enfants dans le cycle de production de cette plante dévastatrice.
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L’assujettissement humain démontré par ce rapport apparait d’autant plus choquante que cela profite aux grands groupes industriels que sont : AFAMSA, ADM, Colgate-Palmolive, Elevance, Kellogg’s, Nestlé, Procter & Gamble, Reckitt Benckiser et Unilever.
L’utilisation massive d’huile de palme dans les produits de ces entreprises pousse les producteurs à transgresser la Convention Internationale des droits de l’enfant. La volonté d’une rentabilité agraire – nécessaire à entretenir une production industrielle néfaste – provoque inévitablement l’ exploitation des enfants dans la culture de l’huile de palme.
Il est important de comprendre que les exploitations agricoles ne sont pas à dédouaner de cette esclavage cependant, ces groupes industriels – par leur ressources financières – possèdent les moyens de faire cesser cette violence qui touche bien trop de personnes.
Un chiffre d’affaires colossal
Le chiffres d’affaires ne représentent pas le revenu final généré par une entreprise néanmoins, il permet d’apporter une idée de la masse de ressources engendrées par celle-ci :
Colgate : | 10.6 milliards $ |
Nestlé : | 4,876 milliards € |
Unilever : | 48,4 milliards € (2014) |
Kellog’s : | 13 milliards $ (2011) |
Il est aisé de constater que ces entreprises, complices de l’ exploitation des enfants dans la culture de l’huile de palme, possèdent une manne financière extrêmement importante. Comment se fait-il que celles-ci puissent continuer à entretenir l’esclavage d’une partie de la population sous couvert de production industrielle ?
L’Unicef annonce qu’environ 168 millions d’enfants travaillent dans le monde, 115 millions d’entre eux exerceraient une activité dangereuses.
L’Unicef annonce qu’environ 168 millions d’enfants travaillent dans le monde, 115 millions d’entre eux exerceraient une activité dangereuses. Alors, peut-on laisser ces entreprises qui, par un jeu publicitaire exposent une image « bienveillante » de leurs sociétés, poursuivre l’ exploitation humaine sans avoir de compte à rendre ?
Sources :
https://www.unicef.fr/dossier/exploitation-et-travail-des-enfants
http://www.colgate.fr/careers/
http://www.nestle.fr/nestleenfrance/les-chiffres-cles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Unilever
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kellogg’s