Le Front National – sous la direction de Marine Le Pen – tente de donner une image « dédiabolisée » du premier parti d’extrême-droite de France.
Cette volonté de dédiabolisation, portée par les dirigeants du Front National, semble porter ses fruits chez les médias. Le Front National est aujourd’hui présenté comme un parti politique « respectable ». Pourtant, il est toujours possible d’observer les – trop – nombreux dérapages de militants frontistes. Décomplexés, ils expriment régulièrement leurs propos racistes, antisémites, négationnistes et homophobes sur les différents supports de communications.
Le Front National, malgré cette tentative éhontée de manipulation rhétorique, demeure un parti d’extrême-droite empreint de violence ! Militants et dirigeants prônent, par leurs actes et leurs discours, une idéologie profondément raciste. Ne tolérant pas la différence, ils usent de la violence et du meurtre pour nous imposer leurs visions d’intolérance.
Abdallah Mokhtari : tué par un militant du Front National (1985)
Abdallah Mokhtari, jeune homme de vingt-trois ans, est retrouvé sans vie en septembre 1985 dans le Var. Il a été abattu d’un coup de fusil à pompe. L’enquête à démontrer que l’assassin était Emilien Bonnal, soixante ans. Le meurtrier était policier municipal et candidat aux élections cantonales pour le Front National.
Brahim Bouarram : tué par des militants du Front National (1995)
Brahim Bouarram, vingt-neuf ans et père de deux enfants est assassiné à Paris lors de la manifestation du 1er mai 1995 du Front National. Des militants sont sortis du cortège et ont tués Brahim Bouarram par noyade en le précipitant dans la Seine. L’histoire rappelle le tristement Massacre du 17 octobre 1961…
Ibrahim Ali : tué par des militants du Front National (1985)
Ibrahim Ali, dix-sept ans, est assassiné par balle à Marseille en 1985 par des « colleurs d’affiches du Front National ». Le jeune homme reçoit une balle de révolver dans le dos. Le tir provenait de la voiture des militants du Front National.
La nébuleuse néo-nazie, proche du Front National, assassine
De nombreux groupuscule d’extrême-droite existent en France. Il est possible de les associer au Front National de par leurs proximités directes avec les dirigeants de celui-ci. Ainsi, comme le démontre ces images, Marion Maréchal Le Pen, cadre du Front National présente une proximité sans équivoque avec les adhérents de groupes néo-nazis.
De fait, ne condamnant l’action de ces groupuscules, les assassinats commis par leurs militants sont pour nous rattachés directement au Front national :
- Alexis Frumin est assassiné en 2007 par des skinheads se revendiquant de la sphère néo-nazie. Les meurtriers ont tués par haine raciale et homophobie.
- Clément Méric est mort en 2013 suite à une rixe contre des néo-nazis.
Le Front National reste et demeure un parti d’extrême-droite baigné dans la haine de l’autre. Les discours de ses dirigeants ne peuvent effacer les trop nombreuses victimes de leurs violences.