François Hollande, ce président qui aimait enfoncer le clou ! Son nouveau fait d’arme en date : la commémoration des 100 ans de François Mitterrand le mercredi 26 octobre.
Quel immense plaisir de voir le président monter au créneau pour défendre tous les sacrifices de feu son homologue. Pourtant, un petit détail nous interpelle, qui était François Mitterrand ?
Président de la blablabla… Oui, oui, ça nous le savons déjà mais encore ? François Mitterrand, père de la « génération » Mitterrand est bien plus connu pour les nombreuses polémiques qui l’entourent que par son adhésion au parti Socialiste. Aller, rien que vous, voici un petit récapitulatif :
Mitterrand, une jeunesse nationaliste
François Mitterrand, l’homme de « la force tranquille » était dans sa prime jeunesse adhérent aux Volontaires Nationaux, organe de jeunesse des Croix-de-feu. Nous ne sommes pas en 1878 comme certains pourraient le penser mais bien en 1934, ne soyons pas mauvaise langue voulez-vous ?! Bien que le débat sur la question de l’appartenance des Croix-de-feu à une mouvance de type : « fascisme à la française » fasse encore débat chez les historiens, nombre d’entre eux s’accordent pour qualifier ce mouvement de ligue « nationaliste et paramilitaire ».
Un an après cette adhésion, aujourd’hui controversée (par qui, telle est la question ?), le petit Mitterrand participe à une manifestation de l’Action française contre les médecins étrangers autorisés à exercer en France. Notons que le cri de ralliement de cette manifestation était alors : « La France aux Français ». Tiens donc, il y aurait de l’écho ? Enfin, revenons à notre sujet : la commémoration des 100 ans de François Mitterrand par François Hollande. Que nous disait-il déjà ?
« Il était attaqué parce qu’il était la gauche. Parce qu’il a toujours voulu préserver ce qui fait la force du pays, son unité. » François Hollande
Oui effectivement, tout jeune déjà, il tentait de préserver « la force du pays, son unité », un peu trop peut-être ? Quoi qu’il en soit, le petit Mitterrand poursuivit son bout de chemin pour arriver au sommet de la gloire en 1943. C’est ainsi que « la force tranquille » est décorée de l’ordre de la Francisque par le tristement célèbre : Maréchal Pétain en personne. L’ordre de la Francisque ? Dixit Wikipédia : « L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée par le Régime de Vichy en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain. ». Que voilà une belle décoration pour ce président socialiste !
Encore un peu ? Aller continuons la ballade :
« Il a reçu bien des hommages lors de sa disparition. Il faut rappeler toutes les critiques et contestations qu’il a pu subir. » François Hollande
Soyons courtois et ne demandons pas qui étaient ces hommes, aux patronymes majoritairement hispanisants, ayant rendu hommage à François Mitterrand lors de sa mort. Car oui, ce pauvre bougre a été vivement « critiqué » ! Mais pourquoi critiqué un tel monument, quelle est donc cette infamie ? Il serait vain de vouloir proposer une liste exhaustive de tous les scandales existants. Ainsi, respectueux de la nature, Le Querelleur ne souhaite pas participer au réchauffement de la planète par le stockage de tonnes de giga-octets de données ; c’est pourquoi nous nous limiterons à seulement deux affaires ! Noter bien chers amis que François Mitterrand était alors président de la République à « tendance » socialiste :
- L’affaire du Rainbow Warrior
- Les suicides – suspects – de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre
Il temps de conclure cette petite présentation – bien trop succincte – du très controversé François Mitterrand. Posons maintenant cette question : est-il normal qu’un président puisse faire l’apologie d’un homme dont l’intégrité apparaît bancale à l’extrême ? Comprenant que François Hollande cherche à défendre son homonyme, entre François on se comprend, tout porte à croire que notre président – malgré cette vaine tentative – n’est pas prêt d’arrêter son inéluctable chute.