C’est par une belle journée d’été de l’année 1951 que Jean-Christophe Cambadélis voit le jour. Fort d’une tradition prolétarienne, c’est dans le charmant petit Kolkhoze de Neuilly-sur-Seine que celui-ci décide de naître. Touché par la grâce divine, ce petit ange fait ses premières apparitions médiatiques en chutant du 3ème étage de son immeuble. Cet épisode dramatique – qui n’a laissé aucune séquelle, rassurez-vous – marque le début d’un engouement certain pour les apparitions médiatiques du petit Jean-Christophe. La suite de ce parcours peut sembler bien fade en comparaison, pourtant, nous savons qu’il se révèle comme un sportif accompli doublé d’un talent certain pour la comédie. Nous retiendrons d’ailleurs cette capacité fort utile pour son avenir. C’est au cours de sa scolarité que ce bonhomme trouve sa voie, gaucher contrarié, Jean-Jean décide de faire un pied de nez à ses professeurs en s’orientant à gauche toute.
Voilà donc que notre petit Cambadélis, homme du peuple, décide en 1971 d’adhérer à la mouvance d’extrême-gauche. C’est avec le cœur rempli d’idéaux fraternels que celui-ci intègre le mouvement Trotskiste-Lambertiste via le Parti Communiste Internationaliste (P.C.I). Jean-Christophe, jeune homme sportif, participe alors à un long marathon qui aboutit à son élection comme président de l’UNEF-ID en 1980. La quille, comme diraient certains, est de courte durée. Jean-Christophe quitte la présidence de l’UNEF-ID en 1984 et commence à opposer ses nobles idéaux, d’une droiture exemplaire, à ceux du P.C.I. La rupture est consommée et notre petit poussin quitte le nid en 1986 pour « voler » de ses propres ailes en intégrant le Parti Socialiste (P.S). Nous passerons sur tous les actes « héroïques » que celui-ci a produit depuis son arrivée au P.S pour nous concentrer sur deux de ses plus retentissantes affaires.
Nous voici au cœur de la matrice comme disait l’autre, nous allons essayer de retranscrire, rien que pour vous chers amis, les merveilleux actes de fraternité de notre Chris-Chris à nous. La tâche peut sembler ardue tant les démonstrations sont nombreuses, cependant, nous tentons l’exercice !
Acte 1 – Scène 1 : Nous y voilà, le fameux Parti Socialiste, l’antre de la camaraderie sociale. Il est tentant de penser qu’une telle adhésion de la part de notre cher ami Cambadélis n’a de but qu’un idéal humain et pourtant… Le pauvre enfant se voit condamné en janvier 2000 à l’injuste peine de cinq mois de prison avec sursis et 100.000Fr (soit environ 15244,90€) par le tribunal correctionnel de Paris. Pourquoi un tel acharnement sur notre tendre cœur ? La réponse se trouve dans « l’affaire Agos », le vilain petit Jean-Jean a fait une bêtise en bénéficiant d’un emploi fictif de 1993 à 1995 dans la société Agos, gestionnaire de foyer de travailleurs immigrés. Son seul tors a été d’avoir perçu la modique somme de 442.000Fr (soit environ 67382,47€), argent bien évidemment utilisé pour la cause et la fraternité !
Acte 1 – Scène 2 : Pauvre petit Jean-Christ ! Toi qui voulais donner de ta personne pour faire évoluer les mentalités, quelle tristesse que les fascistes te mettent tant de bâtons dans les roues. C’est après cette première condamnation, fallacieuse, rappelons-le que le drame frappe de nouveau. Juin 2000, seulement cinq mois après l’affaire Agos, rebelote, s’il est ainsi permis de s’exprimer, le voilà de nouveau mis en examen ! Quelle ignominie, ce cher Cambadélis est encore accusé d’abus de confiance. Pointé du doigt dans l’affaire de la Mutuelle Nationale des Étudiants de France (M.N.E.F) par toute une clique de fascistes-centristes, il lui est de nouveau reproché d’avoir bénéficié d’un emploi fictif entre 1991 et 1995 à la M.N.E.F et d’avoir empoché la bagatelle de 620.500Fr (soit environ 94594,62€). Les années ont passé et c’est un tristement 2 juin 2006 que Jean-Jean est reconnu coupable de recel d’abus de confiance. La justice partiale et injuste de cette France qui se réclame fraternelle le condamne à six mois de prison avec sursis. Si seulement il ne s’agissait que de ça, le pauvre bougre a aussi et malheureusement écopé d’une amende de 20.000€ !
A toi camarade prolétaire Jean-Christophe, toi qui a toujours défendu l’équité et la justice dans ce bas monde, ce combat qui n’était pas le tiens t’a brûlé les ailes ! Nous savons que malgré toutes les vilaines attaques que tu as subies par ces méchants bobos-fascisants-gauchistes tu restes intègre et juste. Nous savons aussi que quoi qu’il advienne, tu défendras toujours les intérêts des petites gens face à ces canailles de capitalistes sanguinaires.