La Justice, cette institution qui fait de notre société une structure libre, démocratique et juste se voit régulièrement conchier dessus par les politiciens de droite.
La campagne présidentielle de 2017 est, comme vous le savez, entièrement sclérosée par les – trop – nombreux scandales politico-financiers des candidats de la droite et l’extrême-droite. Dévoilant une position que l’on peut aisément qualifier d’antidémocratique, la ligne de défense de ces truands en col blanc est : le déni de la justice.
De Marine Le Pen à François Fillon : vos lois ne sont pas nos règles
Marine Le Pen, la candidate « antisystème » autoproclamée, est empêtrée dans une affaire d’emplois fictifs. Crachant sur la justice et son institution, elle invoque une pseudo cabale politique venue déstabiliser le « prestigieux » Front National en vue des élections présidentielles et législatives. Jouissant d’une immunité parlementaire, elle refuse – craignant vraisemblablement que sa probité ne soit finalement que de la poudre aux yeux – de donner suite aux convocations des enquêteurs.
François Fillon n’est lui aussi pas en reste avec l’affaire dit du « PenelopeGate ». Refusant mordicus de se retirer de la course à la présidentielle en cas de mise en examen par la justice, il conchie – comme son homologue d’extrême-droite – sur cette institution garante de la démocratie.
La « trêve judiciaire » : comment continuer de bafouer la justice
Habitué aux multiples connections idéologique de la droite et l’extrême-droite, nous ne nous étonnerons pas qu’ils se rejoignent quand-il s’agit d’hurler au complot politique. Ainsi, unissant leurs voix, ils réclament – sous un prétendu principe républicain – une « trêve judiciaire » pour les élections présidentielles et législatives.
Le Justice ne doit pas « contrecarrer la volonté du peuple » selon Marine Le Pen.
Marine Le Pen justifie ainsi sa volonté de déni de la démocratie en expliquant que la justice ne devait pas « contrecarrer la volonté du peuple ». Comprenez ici que par « volonté du peuple », il faut évidemment entendre intérêt personnel et politique… Concernant François Fillon, c’est Gérard Larcher qui appelle la justice à « la retenue » ; celle-ci ne pourrait faire son travail et risquer de condamner un candidat présidentiable qui a détourner de l’argent public.
Ainsi donc, nous avons aujourd’hui le plaisir d’assister, après les multiples rebondissements judiciaire concernant les candidats de la droite et de l’extrême-droite, à une tentative éhontée de musellement de la justice française. Marine Le Pen et François Fillon nous démontre via la « trêve judiciaire », qu’une fois de plus, ils ne sont candidats à la présidentielle que pour leurs propres intérêts.