Président de la République française, c’est à coup sûr un titre qui fait chavirer la tête à de nombreuses personnes !
Cependant voilà, une vilaine question nous taraude, est-il légitime pour un repris de justice de prétendre à la candidature du plus haut poste de la fonction publique? Vous l’aurez compris, Alain Juppé – pauvre homme de son état – est notre cible aujourd’hui.
Il est vrai que ce dernier n’est pas encore candidat à l’investiture de la présidence, pourtant, son culot le pousse à se présenter à la primaire de droite dont la finalité est, rappelons-le, de briguer l’investiture suprême. Mais pourquoi Alain Juppé ? criez-vous à gorge déployée. C’est très simple, comprendre qui est ce personnage, féru de supermarché, nous paraît essentielle au regard des différents sondages. Ainsi, des 7 mercenaires présents à la course des primaires, Alain Juppé serait royalement nominé pour le second tour avec 36% de voix.
Il est temps de rentrer dans le vif du sujet n’est-ce pas ?
Affaire des appartements parisiens
Juin 1995, le très illustre Canard enchaîné révèle la forte capacité d’Alain Juppé à faire prévaloir ses intérêts sur ceux des contribuables de la ville de Paris.
C’est avec un document de janvier 1993 que nous apprenons que le bougre à fait pression pour diminuer le montant du loyer de l’appartement de son fils. Habitant dans un logement relevant des propriétés de la ville, celle-ci eu la joie de voir son loyer baisser de 1.000Fr. Que ne ferait pas un père pour ses enfants ? Cette enfant pourri – ou gâté –, à vous de juger, a aussi eu l’immense plaisir de voir la réalisation de travaux dans ce même appartement et ce, pour la modique sommes de 381.000Fr payée par la municipalité.
il s’était octroyé un petit appartement cossu de 189m² – toujours – au frais de la municipalité.
La famille c’est sacré, dixit : le maréchal Pétain. Sachez qu’Alain Juppé n’est pas qu’un bon père de famille, pour preuve, peu avant cette « controverse » il s’était octroyé un petit appartement cossu de 189m² – toujours – au frais de la municipalité. Là encore, la réhabilitation fait vivre l’artisan n’est-ce pas ? Ainsi, les contribuables de la ville ont eu l’immense plaisir de voir la somme d’un million de francs dépensée pour différents travaux dans ledit appartement de M. Juppé. Charmant, non ?
La vilénie flagrante de ce respectable dinosaure de la politique ne vous a pas échappez, et bien rassurez-vous ! Une plainte pour prise illégale d’intérêts fut déposée par une association de contribuable parisien. Loin s’en faut pour déboulonner l’indéboulonnable, Jean-François Burgelin, alors procureur générale, attestera qu’il n’y avait point d’infraction dans ce dossier. Sauvez par le gong, Alain Juppé pouvait s’offrir un petit remontant à prisunic.
Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris
L’histoire se gâte pour Alain Juppé, attaqué de toute part il se retrouve à lutter seul contre tous.
C’est en cette joyeuse – pour nous – année 1999 que le candidat à la primaire de droite se vit mettre en examen pour, je cite ouvrez les guillemets : « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt », rien que ça ! Cette mise en examen résulte de la mise en place d’un système de finance d’emplois fictifs par la mairie de Paris. Alain Juppé était alors considéré comme l’élément central de ce détournement financier.
Les juges auraient argués haut et fort qu’Alain Juppé avait « trompé la confiance du peuple souverain »
Le couperet tombe, Juppé est condamnée – enfin – en première instance à 18 mois de prison avec sursis, 5 ans de privation des droits civiques et 10 ans d’inéligibilité. Les juges auraient argués haut et fort qu’Alain Juppé avait « trompé la confiance du peuple souverain », et paf ! Malheureusement, c’est avec tristesse que nous apprenons que les parasites s’accrochent mordicus à leurs proies. Alain Juppé a fait appel de sa condamnation ce qui eut pour conséquence en décembre 2014 de réduire sa peine à : 14 mois de prison avec sursis et 1 an d’inéligibilité.
Alain Juppé est un fieffé coquin, pour sûr, mais pourquoi nous raconter tout cela ? Ne vous impatientez pas, revenons à cette fameuse primaire de la droite.
Est-il possible qu’un homme au passé fortement empreint d’actes illégaux et condamné par la justice puisse prétendre accéder à la présidence de la République française ? Alain Juppé représente tout ce que la politique à de néfaste : la prise de pouvoir personnel, le détournement d’argent public et une immunité judiciaire quasi-totale. Alors, peut-on permet à ce genre de personne, répugnante à souhait, de devenir le plus haut représentant de l’État ?