La corrida est une variante sanglante de l’immonde pratique qu’est la tauromachie. Le point d’orgue de cet « art » arriéré demeure la mise à mort de l’animal après de multiples sévices.
Qu’est-ce que la corrida ?
Considérée comme un « aspect culturel » du sud-ouest de la France, la corrida se présente comme un spectacle opposant ce que l’on pourrait qualifier d’ersatz d’humain en collant moulant à un taureau. Le but de cette déviance malsaine est de mutiler l’animal pendant plusieurs « passes d’armes » et ce, afin de satisfaire les pulsions sanguines d’un groupe d’habitants/touristes.
Une fois l’animal supplicié par son bourreau – communément appelé « toréador » –, il est coutume de faire appel au « matador » pour finaliser l’exécution public. Avide de sang, le public, qu’il soit curieux ou dégénéré, apprécie particulièrement cette scène…
« Lorsque le taureau est affaibli par ses hémorragies, enfin le matador apparaît et après avoir provoqué quelques charges désespérées de l’animal mourant, tente de le tuer avec une épée » PetaFrance
La corrida : une « tradition » locale qui échappe au Code pénal
Concernant les « sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux », l’article 521-1 du Code pénal nous dit que :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
La conception même de la corrida rentre en corrélation directe avec cet article pourtant, une loi, plus que dépassée, impose l’exception à la barbarie. Ainsi, la loi Ramarony-Sourbet du 24 avril 1951 ancre, pour de pseudos raisons de « tradition », la pratique de la corrida. Celle-ci annonce que : « les dispositions du présent article [NDLR : Code pénal] ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être établie ».
Autorisant la corrida dans plusieurs départements du sud-ouest de la France, cette loi entre en contradiction avec le Code pénal qui, du fait d’une pratique avérée de torture, considère la corrida comme illégale !
Comment réagir à la corrida et ses mises à mort quotidiennes
La corrida est un « art » immonde, perdurer sa pratique nous enchaîne dans une vision du monde inhumaine où, l’homme, par un plaisir sadique, peut faire souffrir les animaux.
Refuser la corrida c’est prendre consciences que des villes autorisent ENCORE la tenue régulière de la mise à mort.
C’est aussi faire connaître à « l’opinion public » l’existence de cette pratique…
Si vous souhaitez vous engager dans la lutte contre la corrida, de nombreuses associations militent activement contre son abolition définitive. L’engagement « actif » n’est pas la seule solution, se renseigner, faire découvrir ou partager l’information au maximum est aussi un moyen de faire cesser cette obscure pratique qu’est la corrida.
Ne subissons plus leur folie destructrice…
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